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LA FRANCE ET DIEU
Suite du chapitre 7
La Sanctification du peuple de Dieu
Il peut en être ainsi de tout homme, même des serviteurs de Dieu paraissant les plus avancés. Les conducteurs spirituels sont des hommes comme tant d'autres, face à leur propre chair. Ils accomplissent un travail difficile, par la confrontation permanente qu'ils ont entre la chair et l'Esprit, mais n'ont pas nécessairement été bien préparés à discerner le devoir du respect charnel de la loi et le résultat produit dans l’Esprit de Dieu par la foi. Ils s'arrêtent alors sur le résultat des réactions à leur premier degré, dans une confusion qui peut les mener jusqu’au fanatisme. Notre objectif n'est donc pas de les blâmer, mais de dénoncer certaines mauvaises réactions des hommes, afin que personne ne vienne à les confondre avec Dieu lui-
Nous devons pour cela examiner le tort de chacun des deux partis en présence, que deviennent inévitablement le chrétien et son conducteur spirituel. Regardons d'abord aux serviteurs enseignants la parole de Dieu qui seront jugés plus sévèrement, comme il nous est dit dans Jacques 3-
Ces derniers, souvent plus idéalistes que d'autres au travers de leur sincérité initiale à servir Dieu, sont fragilisés comme les philosophes dont nous avons parlé. Ils sont souvent entrés en toute sincérité dans un parti pris charnel donnant raison à des attitudes plus ou moins proches des voies de Dieu, apportées par un enseignement ou une mémoire collective se rapportant à leur milieu de vie. Ils peuvent alors être très véhéments en paroles, voir fort convaincants, car très convaincus, mais la chose pourra devenir pour eux un grand handicap. Leurs propos pourront-
Si les seules sources de conflits mal gérés restaient à ce niveau, elles seraient certes injustes, mais resteraient donc l'ombre des victoires à venir, et bien peu en subiraient de lourdes conséquences. Il se joint à elles, celles qui malheureusement sont profondément ancrées dans leur nature charnelle, desquelles ne ressortent plus des conflits mais des guerres, et ne créent plus des complémentarités mais des divisions accompagnées souvent de « meurtres ». Prenons garde, car Jésus nous en a averti, en (Matthieu 5-
Nous avons déjà remarqué le phénomène de refus des voies de Dieu que beaucoup d'entre-
Si nous les confondons si facilement avec l'image de Dieu, c'est que beaucoup de gens sincères les suivent et deviennent même souvent, les principaux défenseurs de telles confusions. Ce ne sont donc pas les erreurs d'un seul qui sont la cause de cette image incomplète, mais bien de l'ensemble de ceux qui en font un cheval de bataille, qui éloigne tant d'hommes sincères des voies de Dieu.
Ces attitudes ne conduisent pas vers une réelle repentance, mais par un matraquage verbal qui est incapable de dépasser la dimension humaine d'une forme d'auto flagellation. Il n'en ressort qu'une culpabilité qui entraîne vers la mort, puisqu'elle se trouve être l'opposé de la repentance qui elle conduit à la vie, le pardon de Dieu en Jésus-
Les conducteurs spirituels qui agissent ainsi confondent culpabilité et repentance, car ils ne sont généralement passés que par l'accusation qui conduit à la culpabilité à cause de leur mémoire collective à laquelle ils ont simplement donné raison charnellement, parfois depuis leur enfance. Cette méthode peut certes donner extérieurement une vague impression de piété, mais sans la joie de cœur d'une vie renouvelée par le pardon et la résurrection en Jésus-
Ces gens se maintiennent souvent dans une apparence de grands hommes auxquels il est possible d’accorder toute confiance, car leur assurance est généralement tirée d’enseignement très scrupuleux de la loi, plutôt que d’expériences concrètes avec Dieu. Tels que furent les philosophes dont nous avons parlé, ils se fanatisent plus ou moins selon leurs sensibilités, mais recherchent cependant un monde idéal par élimination de leurs dissemblances. Ils deviennent tôt ou tard plus attachés à couper l'herbe sous le pied de leurs semblables pour mieux les diminuer, qu'enthousiastes à les faire grandir en Christ dans une réelle résurrection des morts par le péché, mais encore vivants sur cette terre.
Ces malheureux ne gardent en fait que la vie biologique nécessaire qui permet de les confondre avec des vivants, alors qu'au fond d'eux-
Si la bible parle parfois d’un certain brisement, celui-
C'est pourquoi les religions paraissent souvent si rétrogrades car il ne s'agit plus majoritairement de la vie d'abondance conduite par l'obéissance au Saint-
C'est malheureusement dans cette erreur que beaucoup de serviteurs de Dieu tombent, à cause souvent d'un trop " bon " exemple qu'ils veulent donner, de l'image de Dieu au travers d’eux-
Attention donc aux petits débuts ! Aucun homme, même baptisé du Saint-
Le péché est certes construit sur des banalités souvent bien puériles à nos yeux, telle l'histoire de cet enfant qui tapait dans son gros nounours pour manifester son besoin d'être entouré de l'amour de son père. A la vie adulte, les mêmes images qui ont construit notre subconscient, notre esprit avec un petit " e ", portent cependant des conséquences pouvant aller jusqu'au meurtre. Celui-
Nous avons tous fait l'expérience d'une blessure plus ou moins profonde due à la parole de condamnation d'un proche, car plus nous aimons ou avons aimé, voir même tenté d'aimer cette personne, plus le mal aura été profond. De même, plus nous avançons dans le domaine spirituel, plus la parole que nous prononçons peut devenir tranchante. Elle permettra donc d'atteindre une cible plus élevée pour libérer l'âme, mais elle sera d'autant plus meurtrière qu'elle sera prononcée envers l'homme et non envers le péché lui-
La langue aussi est un feu; c'est le monde de l'iniquité. La langue est placée parmi nos membres, souillant tout le corps, et enflammant le cours de la vie, étant elle-
Toutes les espèces de bêtes et d'oiseaux, de reptiles et d'animaux marins, sont domptés et ont été domptés par la nature humaine; mais la langue, aucun homme ne peut la dompter; c'est un mal qu'on ne peut réprimer; elle est pleine d'un venin mortel. Par elle nous bénissons le Seigneur notre Père, et par elle nous maudissons les hommes faits à l'image de Dieu.
De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction. Il ne faut pas, mes frères, qu'il en soit ainsi.//
Croyez-
C'est ainsi que des paroles blessantes peuvent être prononcées, nous laissant un œil crevé, une oreille arrachée, le nez mordu, la langue entaillée, mais les séquelles, bien que profondes ne nous conduisent pas à la mort absolue si nous ne leur donnons pas raison quelque part en nous et : PARDONNONS ! Nous ne pourrons pas nécessairement continuer de cohabiter avec l'auteur de ces blessures, mais le conserverons cependant comme frère. C'est pourquoi l'erreur n'est pas spécifiquement en l'autre mais aussi en nous, car sans pardon envers autrui à cause de notre nature, il ne reste pour toute solution que la rupture totale et la guerre.
Il est certes plus aisé d'agir spirituellement dans un chaud climat de louanges à Dieu, que dans la tourmente de la vie et les difficultés qu'elle génère. Beaucoup se laissent en effet piéger par un comportement identique à celui de Pierre, en (Jean 18-
Jésus dit à Pierre : Remets ton épée dans le fourreau. Ne boirai-
Un compagnon, un ami, un père peut agir de la façon de Pierre pour protéger sentimentalement celui qu’il aime. Comment un conducteur spirituel pourrait-
Le serviteur qui agit ainsi ne sert bien entendu pas Dieu, mais lui-
Ce phénomène est souvent produit ou accentué par la mauvaise motivation initiale de certains serviteurs de Dieu qui ne sont pas entrés dans leur ministère par vocation de foi, mais comme il est possible d'entrer dans une fonction ou pire encore, comme de jeunes mariés peuvent le faire : « Pour accomplir une œuvre meilleure que celle de leurs parents » par exemple. Ceux-
Ce n'est pas parce qu'ils sont pires que d'autres qu'ils agissent ainsi, mais parce que leur cœur n'a pas encore été renouvelé dans ce domaine, comme c'était le cas de Pierre avant la venue du Saint-
Celui qui travaille " avec " Jésus, même s'il est amené comme chacun à commettre des erreurs, saura normalement s'en repentir avant que l'erreur ne porte un trop grand préjudice à lui-
S'il nous est assez facile de reconnaître nos diversités comme un bien lorsque nous travaillions avec Jésus, celui qui travaille pour lui a beaucoup plus de facilité de déclarer la guerre à ses frères, que d'être leurs avocats. Jésus nous a dit que nous reconnaîtrions l'arbre à son fruit, mais celui qui travaille pour Dieu transformera inévitablement toute œuvre à son profit, et recherchera que son arbre porte en apparence de nombreux fruits, plutôt que les fruits de sérénité que Dieu agrée. Il sera plus un homme d'apparence recherchant les grandes réunions, qu'un homme de l'Esprit en toute humilité dans sa vie interne au groupe. Il deviendra facilement pour celui-
Pour moi qui suis né non loin de la Normandie et pour y avoir vécu longtemps, je connais bien ces énormes pommiers à cidre que l'on voyait très nombreux dans mon enfance. Ils ont pour la plupart une multitude de petits fruits acides qui font certes du bon cidre, mais seulement après que le processus de fermentation se soit accompli dans le seul jus de la pomme broyée et pressée, le fruit étant devenu du marc (non pas l'alcool, mais le résidu).
Celui pour qui l'œuvre de Dieu est devenue son œuvre, par rivalité humaine, regardera malheureusement uniquement à la quantité plutôt qu'à la qualité. Peu importe la saveur des âmes pour celui-
Plus un serviteur sera élevé dans la connaissance et l'utilisation de la parole de Dieu, plus " l’épée " de sa parole sera fine et aiguisée pour être précise, mais plus il risquera d'asséner des blessures profondes s'il l'utilise charnellement pour condamner. Dieu veut qu’aucun homme n’utilise l'épée de l'Esprit comme une condamnation contre tout autre, serviteur de Dieu ou non, puisqu'elle nous est donnée afin de combattre les dominations et les principautés dans les lieux célestes, en particulier pour nous-
Ce n'est pas nous qui avons à juger les hommes et à utiliser les armes dont le christ nous fortifie éventuellement, pour les retourner contre d'autres hommes, eux-
Parce que l'œuvre de Dieu est devenue sienne, celui qui travaille, pour et non avec Jésus, se trouve pressé par le résultat de son " entreprise " pour être reconnu comme un bon, voir le meilleur soldat de Christ sur terre. Nous n'avons pas à considérer que celui-
C'est pourquoi il est plus facile de faire la guerre que de construire la paix, tout comme il est plus facile de divorcer que de construire un couple. Tout milieu chrétien réprouve à juste titre le divorce du couple, puisque Jésus l'a dit en (Marc 10-
Combien sait-
Plus le divorce aura créé de conflits ou de guerres, plus le mental de l'enfant sera atteint et difficile à reconstruire. Il ne s'agit d'ailleurs pas nécessairement d'enfants en bas age, car même pour l'enfant devenu adulte, il est toujours déchirant et déstabilisant d'assister au divorce de ses parents. Les oppositions et les rivalités égoïstes dans lesquelles nous pouvons aller jusqu'à utiliser les enfants pour avoir raison de notre ancien conjoint, apportent toujours la destruction de ces otages. C'est la solution la plus mauvaise, mais la plus facile à adopter. La moins déstabilisante pour chacun serait d'accepter la scission comme un grand malheur certes, mais en conservant des contacts proches de ceux d’une vraie famille. Il faut pour cela que chacun des deux partis en présence se reconnaisse un minimum d'erreurs. Tout comme les pharisiens ne lapidèrent pas la femme adultère après que Jésus les ait mis devant leurs péchés, personne ne jetterait la pierre à son ancien « conjoint », qu'il ait été époux, épouses, églises ou confessions chrétiennes.
De même que les enfants peuvent être entraînés à la médisance de l'un des parents, trop de chrétiens, se retrouvent malheureusement entraînés dans des critiques charnelles liées aux conflits de nos diverses églises et confessions, qu'elles soient dues à nos complémentarités fondamentales ou à nos trop grandes différences charnelles. Il n'en va d'ailleurs pas toujours de l'entière erreur des conducteurs, mais de l'inévitable parti pris de chacun, qui devient alors conflictuelle comme peut l'être toute situation entre enfants de parents divisés. Dans ces cas extrêmes, le moins mauvais serait encore une fois de pouvoir paraître conjointement sans qu'il y ait règlement de compte, sachant qu'une fois que la division est consommée, le moins mauvais pour tous, sauf peut-
Les " divorces ", ne sont pas plus souvent réglé de bonne manière dans le couple chrétien que laïque, ni même au niveau des églises et dénominations chrétiennes, c'est bien là le mauvais témoignage et la malheureuse preuve de nos réactions charnelles. C'est ainsi que pour sauver une œuvre qui parle de Dieu, certains vont jusqu'à cacher des situations que les païens ne se permettraient jamais, tout en croyant par-
Le récit de la vie du roi David, et les éloges que Dieu fit de son cœur, est là pour nous confirmer le bien fondé d'une attitude vraie, même si nous devons passer par l'humiliation publique par faute d'une réelle repentance individuelle préalable.
S'étant épris de Bath Schéba, le roi David avait fait envoyer son mari au front, afin qu'il y mourut. A la mort de celui-
Dieu est le Dieu de la transparence, mais pas de l'impureté dans le déguisement d'une âme pervertie qui préfère camoufler ses forfaitures sous prétexte de protéger une œuvre ou une nation. Il a beaucoup trop la compassion des âmes pour permettre qu'une seule ne se perde par le mensonge pour une œuvre, quand bien même celle-
Trop de serviteurs de Dieu agissent à l’opposé sous prétexte de la protection de l'œuvre qu'ils conduisent, sans se rendre compte qu'ils éloignent le Saint-
C'est encore et toujours le travail pour Dieu, qui conduit à ce genre d’attitudes. Ce ne sont alors plus les hommes qui ont besoin de Dieu mais Dieu qui a besoin d'eux. Ils ont oublié que Dieu nous demande de le servir premièrement comme des serviteurs inutiles, afin de pouvoir nous bénir dans le service qu'il nous demande. Si nous refusons la progression du Saint-
Cela tient au fait que beaucoup trop minimisent l'action du Saint-
Dans notre esprit cartésien français, nous avons une incompréhension face à la réciprocité de faire passer une œuvre que Dieu nous confie " avant quoi que ce soit, et qui que ce soit ", et ce qui nous paraît être une contradiction " de ne jamais faire passer une œuvre avant une seule âme ". Cela nous apparaît comme une ambivalence, un antagonisme, mais c’est mal connaître Dieu. Il s’agit là d’une erreur fondamentale, car l’œuvre est créer pour servir l’homme, être utile envers l’humanité que Dieu aime, et non l’homme pour servir l’œuvre à l’identique de Dieu Lui-
Avant même que l'œuvre n'existe, lorsqu'il nous demande de la faire passer en premier nous sommes d'accord, car nous y voyons en cela notre propre gloire et non pas nos futures repentances rendues publiques par l'œuvre elle-
Il y a donc chez nous Français, une facilité déconcertante à tomber dans le genre de traquenards que nous avons déjà dénoncés au travers du propos de Madame de Staël, qui disait je le rappel " La grande force des chefs de l'État en France, c'est le goût prodigieux qu'on y a pour occuper des places [ ... ]. Tout ce qui distingue un homme d'un autre est particulièrement agréable aux Français; il n'est pas de nation à qui l'égalité convienne moins; ils l'ont proclamée pour prendre la place des anciens supérieurs; ils voulaient changer d'inégalité...".
Nous verrons bientôt qu'il n'en est pas toujours ainsi des français, car également formé par Dieu pour contribuer à un certain équilibre, mais nous ne devons jamais oublier la bonne attitude de Moïse lorsque Dieu lui proposa de lui changer son peuple qui outrageait l'Éternel après le rapport des espions (voir Nombre 14), sa prière fut alors (Nombres 14-
Si tu fais mourir ce peuple comme un seul homme, les nations qui ont entendu parler de toi diront : L'Éternel n'avait pas le pouvoir de mener ce peuple dans le pays qu'il avait juré de lui donner : c'est pour cela qu'il l'a égorgé dans le désert.
Maintenant, que la puissance du Seigneur se montre dans sa grandeur,
comme tu l'as déclaré en disant : L'Éternel est lent à la colère et riche en bonté, il pardonne l'iniquité et la rébellion; mais il ne tient point le coupable pour innocent, et il punit l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération. Pardonne l'iniquité de ce peuple, selon la grandeur de ta miséricorde, comme tu as pardonné à ce peuple depuis l'Égypte jusqu'ici.
Et l'Éternel dit : Je pardonne, comme tu l'as demandé.//
C'est cette attitude fondamentale que Dieu demande à un serviteur, car si l'Éternel est véritablement notre rocher, alors que nous nous assemblons, nous n'additionnons pas nos efforts, mais les multiplions. Nous devons donc agir lucidement, et nous battre contre toute pare de nous-
Si nous voulions paraphraser, nous ajouterions : " Car aussi fort puissions-
Sous l'Ancien Testament, Dieu parlait d'ennemis physiques, devenus spirituels depuis Jésus dans le Nouveau Testament. Devenir les avocats de nos frères, que ce soit dans le couple ou dans toute autre forme de groupe, est indispensable pour être rendus vainqueurs. L’autorité que Dieu multiplie par dix lorsque nous utilisons l’épée de sa parole selon son Esprit, agit donc avec le même coefficient quoi que nous fassions puisque sont tranchant est double. Il va cependant de soi, que si nous l’utilisons contraire à la parole de Dieu, d’une multiplication, nous passons à une division. Si nous faisons alors l’opération mentionnée dans ce dernier passage biblique, nous découvrons que là où un seul serait vainqueur de mille principautés dans les lieux célestes pour sa propre vie, chacun de ceux qui se combattent, ne deviennent plus vainqueur que de mille divisé par dix, égale cent. L’Ennemi de nos âmes se frotte donc les mains et se repose lorsque nous nous faisons charnellement la guerre entre chrétiens.
C'est pourquoi lorsque nous sommes attaqués par des guerres fratricides, nous n'avons pas à retourner l'épée contre notre propre camp, mais prier dans la puissance de l'Amour de Dieu. C’est souvent cela tendre l’autre joue. A l’opposé, celui qui vit avec passion, l’œuvre qui lui a été confiée, tombe dans la confusion entre sa passion charnelle et l’autorité de Dieu. Toute personne humainement passionnée mettra donc en danger ceux qui l’entourent, à l'heure où Satan le désirera. Pierre n’agit-
J'en fit moi-
C'est une des erreurs dans laquelle il est facile de tomber lorsque l'on est serviteur de Dieu, à cause souvent d'un trop « bon » exemple que nous voulons donner du chrétien. Nous vivons alors l'œuvre de Dieu à l'identique de Karl Marx pour la sienne. Ne croyez-
Si nous voulions pourtant regarder un peu plus loin, peut-
Nous avons jusqu'alors regardé les erreurs des conducteurs spirituels, et nous allons maintenant aplanir le sujet, car en Jésus-
Celui qui a donné sa vie à Jésus-
Nous ne sommes certes pas tous appelés au " ministère " de l'enseignement, qu'il soit à temps partiel ou à temps plein, mais ceci n'empêche pas que nous soyons sacrificateurs en Jésus-
Si nous sommes honnêtes, je pense que très peu d'entre-
Cette attitude me sembla bien cavalière sur l'instant, et même si je ne l'en condamnai pas, je fus très fortement apostrophé. Et pourtant ... N'y a-
Si l'Éternel notre Dieu nous montre déjà l'exemple sous l'Ancien Testament, à combien plus forte raison devrions-
Il y a d'une part l'observateur qui voudrait ne recevoir que de bons exemples de celui qui est pris pour la démonstration de la puissance de Dieu, alors qu'il s'agit là d'une idolâtrie. Il y a d'autre part l'auteur des discours qui voudrait n'être qu'un parfait exemple, sans avoir à se repentir de rien, seconde idolâtrie. Voyez-
Dans une dimension presque identique, il est un autre propos dont nous avons tous pu entendre le blâme, qui en apparence ne porte plus sur le corps de Christ, puisqu'il porte sur les " païens ". Sans se soucier de savoir si la France est à majorité chrétienne, ceux-
Lorsque nous rejetons et condamnons des confessions chrétiennes différentes de la nôtre, c'est dans ce sens que nous agissons pourtant. Nous déracinons alors de l'Épouse de Christ tous ceux qui ne nous ressemblent pas chez nos frères. Nous agissons à l'opposé de la parole de Dieu, et faisons entre confessions ce que l'apôtre Paul dénonce en particulier dans l'église locale, mais bien entendu dans le corps de Christ par extension ( 1 corinthiens 12-
Le corps de Christ et ses sept Églises
Tel l’arc-
Ainsi le corps n'est pas un seul membre, mais il est formé de plusieurs membres. Si le pied disait : Parce que je ne suis pas une main, je ne suis pas du corps, ne serait-
Maintenant Dieu a placé chacun des membres dans le corps comme il a voulu. Si tous étaient un seul membre, où serait le corps ?
Maintenant donc il y a plusieurs membres, et un seul corps. L'œil ne peut pas dire à la main : Je n'ai pas besoin de toi; ni la tête dire aux pieds : Je n'ai pas besoin de vous.
Mais bien plutôt, les membres du corps qui paraissent être les plus faibles sont nécessaires; et ceux que nous estimons être les moins honorables du corps, nous les entourons d'un plus grand honneur. Ainsi nos membres les moins honnêtes reçoivent le plus d'honneur, tandis que ceux qui sont honnêtes n'en ont pas besoin. Dieu a disposé le corps de manière à donner plus d'honneur à ce qui en manquait, afin qu'il n'y ait pas de division dans le corps, mais que les membres aient également soin les uns des autres. Et si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui; si un membre est honoré, tous les membres se réjouissent avec lui.
Vous êtes le corps de Christ, et vous êtes ses membres, chacun pour sa part.//
Nous n’avons à faire porter de condamnation sur personne, qu'il s'agisse de l'humain, de l'église ou des dénominations, car il y a dans ce passage une mise en garde à ne pas se faire la guerre réciproquement. Ce n'est pas parce que nous pouvons éventuellement voir ce que nous considérons un piège dans la vie ou l'enseignement des autres, que nous devons forcément les rejeter comme des impurs et des malpropres. Nous serons peut-
Il y a en effet bien au-
Nous avons pu remarquer combien nous agissons tous pour une part charnelle, qui peut varier dans des proportions énormes, disons entre 2% et 99,99%, mais si au moment même où nous serons traduits devant Dieu, nous sommes dans sa volonté en ce qui concerne notre sanctification, nous ferons parti des élus. La part spirituelle née de l'Esprit en nous ne sera donc pas prédominante, pourvu que nous soyons revêtus de l'habit de Noce comme nous l'avons déjà vu. Dans des noces tout le monde ne porte pas le même habit, ne serait-
L’ennemi utilise ainsi nos différences charnelles pour nous faire entrer en guerre contre ceux qui nous sont des plus utiles, car complémentaires de par leurs différences. Il utilise le plus souvent pour cela des propos fallacieux de la part de l’un ou de l’autre.
Sans entrer dans une théorie pompeuse, plusieurs niveaux de spiritualité existent, donc de ciels. La dimension de la chair, étant d’une classe inférieure à celle de Satan, nous sommes sous sa tutelle tant que nous restons dans cette logique dont il est maître, comme nous l’avons vu tant de fois. Il peut, par des pratiques et des règles plus ou moins draconiennes de la chair, nous faire régner sur le monde actuel par d’ancestrales rivalités, et nous confier bien des pouvoir comme il l’a proposé à Jésus lors de la tentation. Il s’agit alors d’une hiérarchie charnelle sur laquelle il règne encore, et qu’il utilise pour promouvoir toute religion et religieux fermés à la spiritualité du Saint-
Depuis qu’il est vaincu, et que Jésus remporta la victoire en accomplissant toute la loi Juive donnée à Moïse, nous pouvons donc contourner ce ciel, et accéder directement au monde spirituel supérieur qu’est celui de l’Amour en Jésus, établi sur une autre logique. C’est pourquoi nous subissons encore deux influences extérieures, et sommes toujours tiraillés entre le bien et le mal.
Pour celui qui est entré dans le monde spirituel conduit par le Saint-
Ces harcèlements seraient vains si nous étions tous sans reproches envers nos frères, et si nous étions toujours les avocats de nos frères imparfaits à nos yeux, nous soutenant les uns les autres. Lorsque nous constatons ce qui nous semble une erreur chez l’autre nous devrions tenter de couper la tête du péché, alors que lorsque nous condamnons l’homme à cause de ce qui nous semble péché, ce n’est pas la tête du péché que nous coupons mais celle du pécheur et de sa nature identique à la nôtre. C’est ainsi que nous nous condamnons nous-
Nous appuyons sur la tête des autres nés du Saint-
Nous avons tous plus ou moins fait des ricochés sur l’eau avec des petites pierres plates, et nous nous sommes rendu-
Cela nous amène à nous poser la question à savoir : Quand donnons-
Tant que nous voyons le péché qui se referme comme un piège sur le pécheur pour lequel nous sommes compatissants et pleins d’élans de cœur, nous ne condamnons pas le pécheur mais le péché. C’est ce que nous aimerions généralement pouvoir faire pour un animal dont la patte serait prise entre deux mâchoires d’acier que nous voudrions ouvrir, pour le libérer et le laisser aller.
Le bât blesse lorsque nous agissons par incompréhension envers le pécheur et que nous lui attribuons alors l’acte comme une chose inadmissible compte tenu de sa position. Nous considérons alors que se disant chrétien, un homme ne peut avoir telle ou telle attitude inconcevable à nos yeux. C’est dans cette incompréhension que nous ouvrons la porte à la condamnation du pécheur, car peu nous importe alors d’où nous tirons notre comparaison, nous considérons qu’elle ne peut se trouver dans la tolérance de Dieu envers cet humain fait de chair comme nous-
Nous préférons prendre le risque d’être rejeter de Dieu comme nous rejetons les autres, et refusons à Dieu le droit d’éclairer un jour cette personne (ou cette nation) afin de l’amener progressivement à la compréhension et l’origine de ses erreurs, réclamant la mort plutôt que la repentance du pécheur. Plus nous nous élevons donc dans la connaissance de la loi, plus nous devons entrer nous-
Si à l’opposé, nous sommes placés dans la situation de ceux qui subissent les calomnies injustement, nous devons y voir une opportunité donnée par Dieu à grandir encore plus en lui, en nous examinant nous-
Nos différences sont nécessaires, et même si elles ne sont pas toutes à la Gloire de Dieu, elles résident parfois dans la seule différence d’un besoin de complémentarité que Dieu veut utiliser pour notre bénéfice comme c’est le cas de l’homme et de la femme.
Un peu comme de jeunes fiancés, nous allons donc aborder la conclusion de ce chapitre. Nous sommes, il est vrai, beaucoup plus enclin à nous marier avec celui ou celle qui nous convient le mieux. Ne connaissant cependant pas notre avenir, notre évolution et ce qui nous opposera, nous nous retrouvons souvent confrontés dès l’aube de notre mariage à une situation très évolutive de la jeune fille vers son statut de femme, puis de la femme à la mère, sans parler de l’évolution du père face à ses nouvelles responsabilités. C’est ainsi que lorsque nous nous reproduisons, nous sommes confrontés à cette évolution des différences fondamentales de l’individu.
Nous devons rester conscients que plus les sujets de désaccord seront nombreux et fondamentaux, et plus il sera difficile d’atteindre la paix, mais savoir également que plus nous nous serons crus à l’abri de tout conflit dans une présomption initiale d’harmonie, plus nous risquons d’être très vite déçus et d’aller à la rupture. C’est pourquoi ceux qui viennent à la vie chrétienne croyant que Dieu leur ouvrira toutes les portes de la réussite risquent très fort de se détourner de Lui. Dieu ne fera jamais pour personne le travail qu’il nous demande de faire dans la repentance.
Ce chalenge vaut plus que la peine d’être vécu, mais si nous disions qu’il nous paraîtra toujours aisé, nous serions contraires à la parole de l’épître aux hébreux dans (Hébreux 12-
D'ailleurs, puisque nos pères selon la chair nous ont châtiés, et que nous les avons respectés, ne devons nous pas à bien plus forte raison nous soumettre au Père des esprits, pour avoir la vie ? Nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon; mais Dieu nous châtie pour notre bien, afin que nous participions à sa sainteté.
Il est vrai que tout châtiment semble d'abord un sujet de tristesse, et non de joie; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice.//
C’est pourquoi il nous est encore totalement impossible de vivre le havre de paix auquel nous aspirons. Si nous le vivions premièrement, cela voudrait dire que nous ne sommes pas des fils, tout comme si je vous disais le contraire je serais un hypocrite et un menteur. Il est bien évident que toutes ces choses doivent être vécues dans la sérénité, sachant qu’il s’agit là d’une dimension nécessaire et inévitable.
Nous n’avons cependant pas à reculer l’échéance de la rencontre avec Dieu comme nous pouvons l’entendre parfois de certains : Ah mais il est encore jeune, il a bien le temps de s’occuper de tout cela ! Celui qui parle ainsi, ne voit alors que l’attitude religieuse d’interdiction de s’épanouir en toute chose, bonne à la rigueur pour les plus âgés qui avancent déjà vers la mort. Ils ne se rendent pas compte qu’ils revendiquent pour un plus jeune, le droit de se perdre dans des réactions charnelles excessives. Le Saint-
Il est certain que celui qui vit Dieu au travers de la difficile loi conduite par l’homme et sa religion, ne sera pas véritablement d’accord, car ce ne sera plus Dieu qui l’aura transformé à son image, mais l’homme selon sa propre image déformée de Dieu. C’est pourquoi au-
Le fait d’assembler avec Jésus et Jésus seul, ne veut pas dire que nous ne garderons pas envers ces ancêtres ce respect qui est dû à tous les Saints, puisque « est » saint, celui qui a été lavé de ses péchés par le sang de l’Agneau. Jésus seul possède cette paix, car de nature différente à celle de tout autre, puisque en Dieu dès le sein de sa mère. Toute autre forme de spiritualité peut donc à la rigueur apporter un semblant de paix de dimension charnelle, comme la France en possède une grande part que nous développerons dans le prochain chapitre, mais toutes ces paix basées sur l’équilibre du dressage sont appelées à disparaître au profit de celle de l’Esprit. Des miracles à nos yeux se sont déjà produits et se produiront encore par l’évocation de différentes formes spirituelles, mais une seule restera, à nous de choisir la bonne. Jésus l’a dit dans (Jean 14-
Aurait-
Peut-
Pourquoi trouverions-
Nous ne devons pas nous voiler la face, le retour de Jésus est proche, même s’il sera précédé du règne de l’antéchrist, lui-
Nous n’entrerons pas plus que précédemment dans toutes ces circonstances, que d’autres traitent beaucoup mieux que moi, mais nous nous contenterons de nous motiver à nous confier en Dieu avant de clore ce chapitre.
Il est, plus encourageant pour chacun de travailler à la paix que de visionner la guerre. Que sera d’ailleurs cette guerre ? Sera-
Bien des tourments sont certes à envisager, mais comme nous l’avons déjà dit, Dieu n’est pas venu nous sauver sur cette terre, pour la donner en pâture au néant de l’éternité. Dès après l’épuration charnelle qu’il aura accomplie par lui-
Autant de questions auxquelles nous nous garderons bien de répondre afin que personne ne se tienne éloigné de cette bénédiction. Étant donné que Jésus règnera avec un sceptre de fer, nous sommes en droit de considérer que la main qui tiendra ce sceptre ne sera pas de guimauve, mais de fer également. Entre cette main et le sceptre il y aura très certainement un gant de velours, mais la main sera ferme. Je ne le dis pas pour faire frémir et redouter, car dans notre monde de violences actuelles, beaucoup y verront probablement un grand intérêt.
L’humanité aura certes changé de « longueur d’ondes », mais encore une fois il ne faut pas nous leurrer, ce qui subsistera des anciennes habitudes de la chair dans l’âme de ceux qui seront rester, demandera nécessairement à ceux-
Les plus gros travers humains auxquels nous pouvons éventuellement donner raison aujourd’hui ayant été abolis, nous sommes en droit de supposer que les disproportions de nos excès seront réprouvées en grande partie par nous-
La moisson est pour très bientôt, sachons la préparer (Matthieu 13-
Il leur répondit : Celui qui sème la bonne semence, c’est le Fils de l’homme; le champ c’est le monde, la bonne semence, ce sont les fils du royaume; l’ivraie ce sont les fils du malin; l’ennemi qui l’a semée c’est le diable; la moisson c’est la fin du monde; les moissonneurs, ce sont les anges.
Or comme on arrache l’ivraie pour la jeter au feu, il en sera de même à la fin du monde. Le fils de l’homme enverra ses anges, qui arracheront de son royaume tous les scandales et ceux qui commettent l’iniquité, et ils les jetteront dans la fournaise de feu, où il y aura des pleures et des grincements de dents.
Alors les justes resplendiront dans le royaume de leur Père. Que celui qui a des oreilles entende.//
Où sera situé ce royaume ? Sera-
Une chose est certaine, le royaume aura changé de mains.
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